Ciel d’Été

L’après-midi, Lorient invite la muse, Les nuages s’étirent, s’étend, s’amusent, Un soleil éclatant verse son or sur la plaine, Tandis que le vent danse avec la bruyère.

Les champs s’illuminent de mille éclats précieux, Les ombres flottent, colorent ce sans-cesse. Les ruisseaux s’avancent, enlacés, contagieux, Prolifiques de lumière, d’amours qui se blessent.

Tout dans cette saison prononce l’éveil, Les fleurs s’épanouissent sous la chaleur vermeille, Oh, ciel d’été, toi qui chantes les éclats, Accueille ma voix, conduis-moi à ta foi.

  • Gustave Flaubert